Pour moi, il y a cette instinctive envie de nous revoir. Sans calcul, sans obligation ou préméditation. Juste parce qu’il y a ce lien qui nous unit désormais, plus fort que la raison ne saurait le comprendre. Depuis le 11 août, pas un week-end ou une semaine sans se voir ou au moins s’écrire. C’est ce qui se passe certainement dans tous les groupes et en tous cas parmi les Cartes ; troupe trop fournie pour tous nous retrouver à chaque fois mais peuplée sur WhatsApp de groupes, de sous-groupes, sous-sous groupes avec chacun des noms allant de la blague potache jusqu’au plus grand mystère pour « l’étranger » qui viendrait à tomber dessus. Stéphane, Isabelle, Yves, Bernard, Christian, Anne, Massimo, Cécile et tant d’autres… on ne se connaissait pas il y a une année, aujourd’hui vos prénoms reviennent souvent dans mes conversations et ma joie n’est que plus grande à chaque fois que l’on se retrouve. Tant de sorties déjà depuis la fin de la Fête : balades en montagne, dégustations en cave, soirées interminables dans les restaurants, etc.
Ghislaine, tu m’avais dit au début des répétitions, forte de ton expérience de 1999, « tu verras, après la Fête, on aura besoin de se revoir », ça m’avait fait sourire, tout cela me semblait un peu « excessif ». Comme tu avais raison… heureusement d’ailleurs !
Je sais aujourd’hui que l’humain n’est pas fait pour vivre seul. La FeVi nous a injecté ce carburant de joie, d’amitié, de fraternité. C’est là notre plus éclatante réponse à tout ce qui, dans notre société actuelle, tend à nous diviser.
A chacun de nos rendez-vous, on continuera de danser. Dites-le bien à Daniele. Allez, je vous laisse, j’ai rendez-vous avec quelques Cartes.